Studio lab: sauvage et hors piste

Je me sens un peu obligée d’expliquer le : “design sauvage, studio hors-piste”. En fait, si j’avais pu, j’aurais déjà un charmant petit studio dans un endroit ou je pourrais m’évader pour créer. Je rentre dans les clichés, je me serais bien vue quelque part au quatrième étage d’un quartier plus industriel, ou encore bien dans la petite Italie, dans Villeray, dans le Mile-End, dans une des extrémités du Plateau ou encore bien quelque part dans Rosemont proche de la « track » de chemin de fer. (C’est bien pratique ça le bruit des locomotives pour sortir des limbes et revenir à la réalité... Moi qui n’est pas du tout lunatique…) Mais bon, ça, ce n’est pas pour tout de suite. Comme j’ai un bureau à la maison cela me permet de me trouver un endroit légèrement itinérant pour l’instant. Comment dire, c’est trop propre… Je ne peux pas salir l’endroit à mon goût sans risquer d’endommager mon matériel électronique. Alors, on oublie ça le travail avec la scie ronde, la scie sauteuse, la peinture en aérosol, la colle chimique, tous ces petits riens qui me font plaisir… Comme je trouve que j’ai atteint un certain niveau de perfection dans le design et l’atmosphère de mon bureau, j’ai peur d’y atteindre!!! Alors, je dois prévoir plusieurs locations de « secours ».

Ainsi, je fais un peu partout, dans mon bureau, sur le balcon, dans la ruelle, dans le parc, chez la voisine, dans le garage chez mon père, etc. Je suis designer itinérante...